Avec son dernier film « I Kataste Laget », Mikael Beckman rend hommage à Billy Wilder.
Beckman l’aime bandant
Yannick Perrin dans « Q Ze Série » et « Les Majorettes », John B. Root dans « Ludivine », et maintenant Mike Beck avec « I Kataste Laget », le nouveau film que le réalisateur suédois vient à peine de mettre en boîte : tous ses films ont en commun une seule et même référence, le cinéaste de mainstream Billy Wilder. Pourquoi donc le porno européen est-il toqué du metteur en scène hollywoodien ?
Interrogé sur le sujet, Beckman avoue une admiration sans bornes pour cet immense cinéaste aujourd’hui décédé. Ses deux derniers films « Hotel Ballman », dont l’histoire se déroule dans un petit hôtel, et « I Kataste Laget » piochent dans le vivier Wilder. « Surtout le dernier, insiste Mikael Beckman qui traduit immédiatement « I Kataste Laget » du suédois au français : « Certains l’aiment bandant ». Personne d’autre que moi ne filme de comédies pornographiques et ça me réussit plutôt bien. Mes films marchent aussi ». Qu’en pensent donc Yannick Perrin et John B. Root ?
Par Nicolas Nykvist
Paru le 15 septembre 2008